Améliorer la performance de l’entreprise tout en renforçant l’ergonomie au poste de travail. Voilà un des enjeux de la robotique industrielle, et plus particulièrement des cobots. Ils équipent aujourd’hui de nombreux flux industriels de production. Mais sont-ils exploités au maximum de leur potentiel ? Pas si sûr ! Le mode collaboratif reste une source de productivité à explorer.
Le terme « cobot » est la contraction des termes « coopération » et « robot ». Il désigne un type de robot dédié à la manutention et à la manipulation de pièces, en collaboration avec un être humain.mécanique ;
Le robot industriel effectue des tâches en autonomie sans interaction avec un opérateur. Il est en général plus volumineux qu’un cobot. Ce dernier a été conçu pour travailler conjointement avec un opérateur. Le cobot est plus mobile qu’un robot « classique ». Bien que plus polyvalent, il est aussi plus lent. En effet, le robot industriel peut atteindre des cadences très élevées, ce qui n’est pas le cas du robot collaboratif. Dernier point, l’activité d’un cobot ne nécessite pas de barrières de protection (matérielles ou immatérielles).
Lorsqu’il entre en contact avec une personne ou un objet, il s’arrête automatiquement. En effet, des senseurs sont intégrés à sa structure et détectent des obstacles. Son temps d’arrêt est rapide du fait de sa vitesse très mesurée.
Le cobot est un robot polyvalent. Sa forme la plus commune est celle d’un bras robotisé et articulé. Il est capable de réaliser différentes opérations :
Voici les principaux arguments en faveur de l’intégration d’un robot collaboratif :
Il existe 3 modes d’interaction entre un cobot et un opérateur.
Le point commun entre ces 3 modalités : le robot collaboratif et l’opérateur se trouvent dans un même espace de travail au même moment.
Les cobots opèrent sans protection matérielle pour les opérateurs. Il est donc impératif que les mesures de sécurité soient renforcées. Ainsi, les calculs des temps de réponse seront en lien avec les distances et les implantations dans la zone de travail.
Afin de limiter les interrogations dans les équipes de production, il est préférable de les associer au projet robotique en amont. En effet, il faut s’assurer que les opérateurs
ne vivent pas cette arrivée comme une intrusion. De fait, grâce à l’arrivée d’un cobot dans leur environnement, ils monteront en compétences et gagneront en confort au poste de travail.
Lors de la phase projet, les équipes identifient les tâches qui incombent au robot collaboratif. Elles définissent comment l’opérateur se coordonne avec lui.
Si les robots collaboratifs ont trouvé leur place dans l’industrie, le mode collaboratif demeure sous-exploité. Il reste donc des gisements de productivité à explorer dans ce domaine. Faire appel à un bureau d’études spécialisé en robotique industrielle est une solution pertinente pour maximiser la rentabilité d’un cobot.
Alors qu’attendez-vous ?